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Recouvrement

53 milliards de nos francs dus par les clients du CFC

Le Crédit Foncier du Cameroun est depuis quelques années en train de mettre en place des mécanismes en vue de recouvrer une créance qui se monte à 53 milliards de francs CFA. Des sommes dues par des particuliers et des institutions, dont des sociétés civiles immobilières. Cette situation malsaine remonte à l’époque de Camille Ekindi.

Depuis l’arrivée du nouveau DG Jean-Paul Missi, des démarches sont en cours pour rentrer en possession de ces fonds. Les raisons de cette dispersion d’argent sont multiples dit-on au CFC, entre autres, le changement de logiciels de traitement de l’information, le laxisme dans le suivi et la gestion des projets, l’absence de connexion entre les agences à une époque et l’éloignement de la Banque de l’Habitat de ses missions originelles.

Des missions de recouvrement ont été programmées dans les dix régions de la République avec un bataillon de sanctions pour apurer cette triste situation. A terme, on aboutira à une classification des créances, il y aura des impayés, des arriérés en créances irrécouvrables ou compromises.

En convoquant les créanciers du CFC il y a 48 heures, le Contrôle Supérieur de l’Etat cherche déjà des voix et moyens pour effacer la dette due à cette banque particulière. Objectif à la fin, aider l’Etat à concrétiser son programme de construction de 100.000 logements sociaux et d’aménagement de 50.000 parcelles. Même si ces logements sociaux sont souvent à la fin la chasse gardée des bourgeois du Cameroun.

Ongolassure