Créer un site internet
 Votre panier est vide  Votre compte

Désordre urbain mental

Interrogations sur les dérives observées dans notre pays

Pourquoi n’arrive t-on pas à faire les choses comme dans les pays développés ? Plusieurs raisons, la mauvaise foi, les égoïsmes de certains, la sorcellerie, les jalousies, le mauvais cœur.

Pourquoi celui qui vend les tickets à l’entrée du stade, à l’entrée d’un parc, parking ou au péage peut-il être amené à introduire des billets parallèles ou à prendre les sous sans remettre le billet ou encore à prendre une partie des sous pour ne pas remettre le billet à l’acheteur ?

Pourquoi le médecin à l’hôpital laisse t-il mourir un patient parce qu’il n’a pas d’argent ou parce qu’il n’a pas de soutien ? Pourquoi le même médecin privilégie t-il son travail vers les cliniques privées en détournant les clients des hôpitaux publics ? Pourquoi les médicaments gratuits sont-ils vendus dans nos hôpitaux ?

Pourquoi l’assistance des médecins et des policiers est-elle monnayée, alors que dans les pays développés elle est un impératif catégorique ?  Aux urgences en Europe, les médecins accourent pour réceptionner les malades, chez nous les patients meurent faute de prise en charge. Pour être pris en charge ou examiner, il faut avoir de l’argent.

Problème de l’exploitation du bois au Cameroun

Problème de la marginalisation de la province de l’Est

Gros problème de l’établissement du bulletin N°3 là où on est né uniquement, mon exemple où je suis né à Garoua et où il existe de sérieuses difficultés de voyages, ce qui pousse les Camerounais à faire du faux pour s’en sortir. A quand la vraie décentralisation ? A quand l’informatisation réelle de nos services ?

Le cas des vendeurs ambulants et des beignets sur la chaussée, Mvog-Mbi, un cas typique de rébellion. Tous les vendeurs de nourriture au bord de la route, poulet, cochon, tripes, poisson, ne prennent pas la peine de couvrir leurs mets. La poussière arrose leurs plateaux sous les pas des passants.

Il y a des policiers dans les commissariats qui demandent de l’argent du carburant pour répondre à un appel des populations en difficulté. Les enquêteurs qui traînent les pieds pour aller faire les constats en cas d’agression ou d’accident. Souvent ils demandent le carburant ou la cola aux gens déjà en difficulté, contrairement à ce qui se passe en Europe, où les forces de l’ordre sont conscientes de leur boulot qui ne se négocie pas.

Est-il normal que les agents de police ou de gendarmerie qui opèrent dans les contrôles de route prennent des sous aux chauffeurs qui ne sont pas en règle ? A quand le sérieux dans notre pays ? Y a-t-il encore un seul policier ou gendarme sérieux dans ce pays ? Est-ce le seul problème de salaires qui poussent les acteurs de ce pays à la dérive ?

Il suffit d’avoir 500 francs, 1000 francs et parfois 200 ou 300 francs CFA, on vous laisse passer au contrôle, alors que votre véhicule n’a aucune pièce, vous n’avez pas de permis ou vous avez un permis acheté, l’état de votre véhicule est délabré. Toutes choses qui facilitent les accidents mortels, la corruption, l’usage du faux, de la tricherie et le grand banditisme dans ce pays en développement coincé.

Dans la restauration rien n’est fait au sérieux dans la plupart des cas, pourtant ce sont des tenanciers qui ont reçu des certificats médicaux et des patentes pour exercer.

Les arrêts des cars et bus de la ville abandonnés ou transformés en restaurants derrière Camtel et la Trésorerie.

Nous devons lutter pour le droit de manifestation et de marche pacifique pour des revendications évidentes.

Pourquoi les budgets prévus pour les aides aux jeunes et les projets spécifiques dans les ministères ne sont pas souvent utilisés à cette fin ?

Les problèmes des litiges fonciers au Cameroun, les gens qui vendent le même terrain mille fois à des tiers.

L’épineux problème de la justice camerounaise, légère, partiale, complaisante et celle des règlements de compte.

Les hauts responsables du pays qui piétinent les lois en premier, ils ne respectent eux-mêmes rien, ils violent les feux, violent les petites filles, roulent avec des véhicules non immatriculés, traversent les contrôles de police à vive allure, ils sont corrompus, traitent mal les dossiers qui leur parviennent, veulent être prioritaires en tout malgré les avantages qu’ils ont à leur disposition ?   

Comment comprendre que les dossiers soient bloqués, mal traités ou traités avec lenteur dans nos administrations pour rien ?

A quoi servent les élus du peuple dans notre pays, les députés et maires ? Quels sont leurs projets pour les jeunes et les populations ? Que font-ils de leurs budgets réservés à l’encadrement des populations ?

Pourquoi les élèves préfèrent-ils tricher à l’école au lieu d’étudier pour passer leurs examens par leurs propres efforts ? A la longue, ils s’enfoncent dans la facilité et aboutissent à la pratique de la corruption dans tous les actes de leur vie.

Pourquoi les professeurs et chefs d’établissements monnaient-ils les places dans les établissements scolaires, ce qui décourage de nombreux parents et élèves, alors que nos enfants doivent obligatoirement aller à l’école ?

Pourquoi les concours administratifs ne s’obtiennent qu’à coûts de millions de francs ? Les candidats qui ont perdu leurs sous à l’entrée commencent toujours par chercher à les récupérer, d’où cette corruption et ce pillage des biens publics qui est loin de prendre fin. Ils deviennent ainsi des bombes de corruption.

Comment résoudre le problème de la piraterie des œuvres de l’esprit ?

Qu’est-ce qui amène les jeunes à porter la tunique de délinquants ?

Que font les jeunes chômeurs pour éloigner d’eux les trois grands maux que sont l’ennui, le vice et le besoin ? Quelles sont leurs principales occupations ? En dehors du commerce et des petits métiers, certains font de la politique pour fuir la misère, d’autres s’embourbent dans la Feymania.

Pourquoi les diplômés des grandes écoles, les docteurs, professeurs et les agrégés deviennent t-ils les premiers hommes sans scrupules, eux qui doivent servir d’exemple après avoir fait le serment d’Hippocrate ?

Le mythe du diplôme au Cameroun et ses conséquences

Le problème des diplômes au Cameroun qui pousse de nombreux jeunes à faire du faux pour avoir une place quelque part et être considéré dans la société.

Les réformes de l’Enseignement Supérieur proposées par le Professeur Titus Edzoa, lorsqu’il était ministre de l’Enseignement Sup, n’ont jamais été prises en compte par le gouvernement camerounais. A l’époque, il proposait que tout le monde, jeunes ou vieux, diplômés ou non, ait la possibilité d’entrer à l’Université pour se former et acquérir des connaissances. Il suffit seulement de payer le prix de sa formation.

Le Professeur Raymond Mbédé sur la même question, lui proposait autre chose, il suggérait que les élèves qui ont été bloqués par le Bac passent un examen ou un concours spécial qui leur permettra d’accéder à l’Enseignement Sup. Mais cette solution a le malheur qu’elle exclut les titulaires du probatoire, du BEPC, du CEP et ceux qui n’ont aucun diplôme. Or c’est une question d’acquisition des connaissances, parce qu’on sait que le diplôme en lui-même est une présomption de connaissances. Il se trouve que la plupart des gens se contentent toujours de se réfugier derrière les diplômes pour s’imposer dans la société et ce sont les mêmes qui polluent l’environnement avec le faux, la corruption et le travail mal fait à cause de leurs têtes presque vides.

Il est question d’aller droit au but comme dans le système américain, « le Know how », qu’est-ce qu’on sait faire ? Si on sait faire ce qu’on prétend faire, on mérite sa place, même s’il y a des gens bardés de diplômes incompétents, pour cette même fonction. Ce n’est qu’à ce prix que nous croyons pouvoir relever notre pays des difficultés qu’il connaît, il faut primer l’excellence sans diplôme et non la médiocrité par le diplôme à tout prix. On dit quelque part que l’exemple doit commencer par le bas, autant privilégier ceux qui sont compétents même s’ils n’ont pas de diplômes requis aux postes qu’ils convoitent, par rapport à ceux qui sont bardés de diplômes et qui ne servent à rien, sinon à la destruction de la société.

L’histoire de la planète nous montre bien des exemples qui prouvent que le diplôme n’a pas façonné l’univers, je l’avais toujours suivi dans les divers mais un jour en lisant le livre intitulé « La Parole magnifiée de Dieu du Dr Victor Paul Wierwille, ce prophète américain des temps modernes qui a fondé le Ministère de la Voie Internationale, The Way International, j’ai eu quelques exemples précis des génies sans diplômes qui ont marqué le monde : Selon ses biographes, Thomas Edison était un étudiant absolument indifférent. Comment alors a- t-il pu devenir l’inventeur le plus doué et couronné de succès d’Amérique ? La force de sa conviction.

Albert Einstein fut également un étudiant retardataire qui reçut un enseignement conventionnel très limité. Qu’est-ce qui fait une telle explosion intellectuelle ?

Henry Ford ne passa que quelques années dans une toute petite école communale. Quelle fut la cause de sa réussite ?

Al Smith fut gouverneur de l’Etat de New York à quatre reprises et fut également candidat à la présidence des Etats-Unis, et pourtant il n’avait que sept ans de scolarité.

Ezra Cornell, fondateur de l’Université Cornell et également organisateur et initiateur de la Western Union Telegraph Company, ne fut jamais diplômé de quelque école que ce soit.

Georges Bernard Shaw, l’un des plus grands écrivains modernes au monde, n’avait complété qu’une cinquième année.

Saviez-vous que Grandma Moses n’a jamais pris une seule leçon de peinture ?

Il y a bien d’autres exemples de ce genre dans le monde, Patrice Lumumba au Congo RDC, Adolf Hitler en Allemagne.

Pourquoi le mécanicien, l’électricien ou le technicien en général ne peuvent t-ils pas faire leur travail sans esquinter les engins de leurs clients, est-ce aussi un problème de salaire bas ?

Les fabricants de meubles qui mettent sur le marché des machins bricolés, au prix des produits de bonne qualité, ils ignorent que c’est la qualité qui s’écoule bien et qui attire les clients.

Pourquoi la douane camerounaise et les douaniers qui ont la vie facile, de nombreux avantages, sont-ils si corrompus et mènent t-ils la vie dure à leurs clients, lors des dédouanements d’objets et biens ?

Les raisons d’une inflation généralisée au Cameroun ? Que cachent ces pénuries spontanées dans notre pays ?

Pourquoi tant d’impôts et taxes dans notre pays ?

Y a-t-il réellement une question de sabots à tête chercheuse à la communauté urbaine de Yaoundé et un problème des permis de bâtir trop coûteux.

Pourquoi n’arrive t-on pas à réduire le chômage dans notre pays, alors qu’il y a tant d’opportunités d’emplois, alors qu’il y a tant de richesses et tant de mauvais travailleurs qui doivent céder la place à d’autres personnes prédisposées au changement ? Pourquoi laisse t-on la plupart des travailleurs changer leurs âges dans leurs dossiers du personnel, alors que la retraite doit être un mérite, un couronnement ? Que faire pour avoir une Fonction publique assainie et rajeunie ?

Pourquoi les projets de développement coincent dans notre pays ?

Les projets des jeunes qui sont rejetés à cause des problèmes d’argent ou de sexe. Les investisseurs étrangers ou locaux qui fuient à cause des tracasseries administratives et de l’insécurité.

Où vont les financements des projets des jeunes et autres entrepreneurs ?

Dans le métier de boulanger, on s’improvise en fabricant du mauvais pain et en faisant de la mauvaise pâtisserie, sous la barbe des autorités, or sous d’autres cieux. En Europe par exemple, tout métier est conditionné par un diplôme ou un certificat de l’activité en question, même les sots métiers sont concernés. Pourquoi n’est-on pas regardant au Cameroun ?

Les marchés des trottoirs qui pullulent partout avec les vendeurs de beignets et autres. Or au lieu de les chasser comme des malpropres pour qu’ils reviennent tout de suite après ou de les laisser salir les rues, à défaut de les financer, on gagnerait à les caser à des endroits sérieux, quitte à ce qu’ils payent un franc symbolique. C’est aussi une manière de réduire le chômage par des initiatives louables et des aides substantielles.

Comment les rigoles sont bloquées partout et que faire ?

Comment certains entrepreneurs véreux ont pris de l’argent public pour bricoler les routes qui ne ressemblent à rien au pays.

Le petit pont posé à Coron pour éviter des inondations reste inachevé, on ne sait pourquoi, c’est ainsi que la plupart des travaux effectués dans notre pays sont abandonnés, on inaugure l’ouvrage avant son achèvement, ainsi les finitions sont abandonnées et ignorées.

Comment amener les populations à ne plus jeter les ordures par terre ? Poser de nombreux petits bacs à ordures à tout bout de champ, sensibiliser les gens à garder leurs ordures en main tant qu’ils n’ont pas trouvé où les mettre. C’est pourquoi les distances entre deux bacs ne doivent plus être longues, comme on le voit aujourd’hui.

Pourquoi n’arrive t-on pas à faire des toilettes publiques une affaire qui marche correctement dans notre pays ? Il n’y en n’a pas assez, l’incivisme des usagers aidant, les lieux sont insalubres. Pourquoi pas à des opérateurs privés ? Le problème d’insalubrité au Cameroun, il faut casser le monopole d’Hysacam qui est débordé par l’ampleur du travail.

Une image folle c’est celle des Camerounais qui passent le temps à uriner et à détruire les grilles au niveau du carrefour Mvog Mbi, alors qu’il y a des toilettes publiques en face d’eux. Les vandales ne veulent pas seulement dépenser 25 francs ou 50 francs CFA, ils ne veulent pas non plus se conformer aux règles d’hygiène en vigueur dans une société moderne.

Qu’est-ce qui bloque, en haut ou en bas ?

Il faut une répression douce mais permanente, par la sensibilisation à outrance et la présentation des preuves de l’intérêt qui en découlera.

L’embellissement par l’assainissement. L’avenue de La Maison du Combattant n’a pas l’éclat attendu à cause du manque d’entretien à cet endroit, malgré le travail abattu par les horticulteurs.

Plusieurs autres endroits de la ville sont laids parce qu’ils ne sont pas entretenus comme il se doit.

Le désordre dans les transports et la conduite, les accidents de la circulation qui déciment des familles entières font aussi partie de nos principales préoccupations. Qui conduit, les causes des accidents, quelles sont les sanctions prises ? Le tour des autos écoles de la place, la formation donnée, comment les permis sont octroyés à coût de francs CFA, le laisser-aller…Qui contrôle les écoles et le secteur du transport qui s’occupe de la sécurité routière ?

La gestion saucisson des organes de presse de la place et comment faire pour faire respecter le journaliste du privé au Cameroun ? Vivement la convention collective qui coince entre le ministre du Travail, les patrons de presse et les syndicats de presse.

Comment arrêter le comportement déshonorant de certains journalistes de la place qui sont devenus des fans clubs des personnalités et acteurs du pays ? Leur rôle trouble n’a pu rien à voir avec nos missions principales. Ils sont des donneurs de leçons, destructeurs, corrompus, décideurs, sélectionneurs dans les équipes nationales et fanion, hommes d’affaires, sous marins dans les dossiers qui portent atteinte à l’image du pays.   

Comment changer les mauvaises conditions d’incarcération dans nos établissements pénitentiaires ?

L’insécurité dans nos villes est favorisée par certaines négligences, telles que le manque d’éclairage à des endroits précis, le pont d’Olézoa, la vallée d’Ekounou, la traversée des rails au niveau de la Voirie municipale, de la Poste Centrale à la Boulangerie Acropole et beaucoup d’autres endroits lugubres à Yaoundé et dans d’autres villes.

Dossier des parkings payants

L’incivisme des citoyens dans les rues qui garent sans vouloir payer, les responsables de la communauté qui veulent se sucrer dans l’affaire en arnaquant les exploitants des parkings, sous prétexte qu’ils sont envoyés par le Délégué du gouvernement. Les contrôleurs des parkings qui sont tabassés par les usagers mal élevés.

100 francs le prix qui dépasse ceux qui garent.

 

Le Délégué

Ajouter un commentaire

 

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021