Créer un site internet
 Votre panier est vide  Votre compte

Programme d'action

Les projets révoltants du prince des Montagnes qui dérangent Tutu Muna

Les priorités du programme d’action du nouveau président de la Socam laissaient déjà entrevoir des remous de surface, tant au siège de la société qu’au ministère des Arts et de la Culture. Comme c’est le cas depuis quelques jours avec des vagues de toutes les couleurs.

 La Société Civile Camerounaise de l’Art Musical(SOCAM) a tenu le 26 novembre 2013 à son siège sis au quartier Omnisport à Yaoundé, la première session du Conseil d’Administration élu le 2 novembre 2013.

 Le nouveau Président du Conseil d’Administration(PCA) Ndedi Eyango  a déclaré qu’il mettra un accent sur « une gestion axée sur les résultats Rapides ».Il compte établir une « synergie entre un Conseil d’Administration compétent et une Direction Générale efficace », afin  « définitivement de sortir le droit d’auteur de l’inertie et surtout de la gabegie qui semblent avoir élues domicile ici » a-t-il avancé. Ndedi Eyango propose un plan d’action qui devra « donner une orientation cartésienne, logique, rationnelle et cohérente à l’exercice budgétaire 2014 ».

 Ndedi eyangoLe nouveau PCA de la SOCAM annonce la mise sur pied d’un « cabinet Technique du Conseil d’Administration » qui sera une sorte de Comité ad-hoc constitué des experts et autres consultants dans les domaines purement stratégiques conformément aux statuts de la société.

 Le « Prince des Montagnes », le petit nom du président, prévoit également mettre sur pied un « cadre idéal pour une insertion plus accrue des femmes dans les métiers de la musique : Arrangeuses, éditrices, productrices, instrumentalistes, ingénieures de son » dit-il.

Mais la priorité dans l’action du nouveau PCA reste l’audit de la SOCAM, le recrutement d’un nouveau Directeur général, le redéploiement des employés, le nettoyage des fichiers, du répertoire des artistes. « On doit savoir qui est artiste et  qui ne l’est pas. Aujourd’hui on ne connait pas combien de chansons on peut retrouver  dans le répertoire camerounais » déplore Ndedi Eyango qui s’engage à « réorganiser le métier de la musique qui est dysfonctionnel au Cameroun ».Un autre chantier du nouveau PCA est d’amener les usagers à payer les droits d’auteurs.

 Malgré les « malentendus » survenus la veille du conseil (le 25 novembre) avec des artistes « qui sont généralement manipulés », Ndedi Eyango  réaffirme sa volonté de « travailler avec tous les artistes camerounais» et les invite  à se mettre au travail, les encourage tous à rester sereins et unis, et leur demande de ne pas se laisser distraire par  « des débats sans importance » comme c’est le cas actuellement avec le problème de sa double nationalité camerounaise et américaine.

 

Ericien Pascal Nguiamba, source : www.yaoundeinfos.com.

Ajouter un commentaire

 

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

×