Votre panier est vide  Votre compte

Détournement

Encore des fautes de gestion avilissantes signalées

Le conseil de discipline budgétaire et financière du Conseil Supérieur de l’Etat a rendu public le 14 juillet 2014 les résultats de ses derniers travaux. La période du contrôle va du 18 janvier au 3 juillet 2014. Au total, onze gestionnaires rattrapés par leurs fautes pour la période située entre 2002 et 2008.

Les personnes concernées :

Le maire de la mairie de Moloundou dans la région de l’Est ; 2002 – 2008

Le Directeur de l’Institut des Recherches Géologiques et Minières (IRGM) ;

L’ex-chef du Centre Médical d’Arrondissement (CMA) de Campo dans la région du Sud ;

L’ex-Ingénieur de Suivi et de Contrôle à l’ex-Délégation provinciale des Domaines et des Affaires Foncières du Nord ;

L’ex-Chef de la Subdivision des Travaux Publics du Haut- Nyong à Abong-Mbang dans la Région de l’Est ;

L’ex-Proviseur du lycée technique de Bandjoun dans la Région de l’Ouest ;

L’ex-Proviseur du lycée technique de Foumban dans la Région de l’Ouest ;

L’ex-Directeur du Centre Multifonctionnel de Promotion des Jeunes (CMPJ) de Domayo à Maroua dans la Région de l’Extrême Nord ;

Le Directeur du Centre Multifonctionnel des Jeunes (CMPJ) de Domayo à Maroua, Région de l’Extrême Nord ;

Le Proviseur du lycée technique de Bétaré-Oya dans la Région de l’Est ;

L’ex-Chef de Bureau de la Construction à la Subdivision des Travaux Publics de Bétaré-Oya dans la Région de l’Est.

Quelle honte !

Marteau tribunaux 1Voici donc encore 11 nouveaux individus, on dirait même de nouveaux voyous, qui se font épingler pour vol, utilisons les mots simples et appelons ce qu’on désigne par couverture fautes de gestion, comme cela se doit. Il s’agit bel et bien des voleurs et bandits de la République. Il s’agit des prédateurs et prévaricateurs des bien de la nation. Beaucoup d’autres ont déjà été doigtés de cette manière avant eux, mais jusque-là cela n’a pas servi de leçon aux autres.

On me dira que c’est le président de la République qui dérange, comme toujours, parce qu’il laisse faire. Mais, faut-il que le président demande d’abord à tous les chefs de famille de ne pas voler pour qu’ils sachent que ce n’est pas bien ? Faut-il que chacun de nous se dise dans son petit coin qu’il peut faire tout ce qu’il veut, parce que le Cameroun c’est le Cameroun ou parce que le Cameroun n’est pas dirigé ? Non messieurs, notre conscience doit nous guider et nous juger. Tout ce que nous posons comme acte dans la vie doit faire l’objet d’une réflexion bien mûrie.

En voyant tout ce qui se passe autour de nous et de telles dérives, on se demande bien ce que ces monstres d’une autre époque comme ceux-là peuvent enseigner à la jeunesse d’aujourd’hui, quand ils sont incapables de respecter le patrimoine national. Plus grave, parmi ces 11 délinquants rattrapés il y a des enseignants. Qu’est-ce que ces Proviseurs inculpés peuvent dire à leurs élèves, mon Dieu ? Qu’est-ce qu’un responsable qui a la tête d’un bandit peut dire à son enfant à la maison en matière d’Education, de Formation et d’Ethique ?

Il y a forcément quelque chose à réparer dans ce pays, au lieu de pointer toujours un doigt accusateur sur le chef de l’Etat, nous devons-nous remettre nous-mêmes en question. Nous devons d’abord balayer nos propres cours, renouveler nos intelligences et penser que la force d’une nation vient du travail, du respect de la chose d’autrui et des institutions, mais aussi de l’amour de la patrie. Ceci suppose que la conscience professionnelle doit nous guider partout où nous sommes appelés à servir le pays.

Nous regrettons une seule chose, le Consupe n’a pas cité nommément tous ces bandits à col blanc, dont les noms doivent être affichés publiquement à la Poste Centrale pour les humilier et pour éviter d’être contaminé par leur venin mortel. C’est ce qui se faisait dans les temps bibliques.

Jean Charles Jérémie

Ajouter un commentaire

 

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021