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Emulation

L’histoire des enfants prodiges dans le monde

Dans un article paru dans une presse internationale, nous avons lu les prouesses des génies dans le monde. Il s’agit des enfants qui ont éclaboussé le monde entier avec leur talent. Entre 5 et 20 ans, beaucoup ont réalisé des choses grandioses et surprenantes. Certains sont entrés à l’université et en sont sortis nantis de plus gros diplômes. La raison de ces prouesses, les conditions de travail, la volonté politique et surtout les possibilités offertes aux jeunes pour se frotter aux grandes institutions académiques.

Roger federerLa différence entre ces enfants et ceux du Cameroun c’est le blocage à tous les niveaux, les jalousies, la méchanceté. Personne ne peut et ne doit entrer à l’université sans un certain diplôme qui n’est rien d’autre qu’une simple présomption de connaissances. Or, on se rappelle bien que lorsqu’il était ministre de l’Enseignement Supérieur, le Pr Edzoa Titus, avait au cours d’une conférence de presse gouvernementale à la télévision nationale promis une véritable réforme universitaire, où il n’était plus question d’avoir un quelconque diplôme pour se former à l’université. C’était une révolution en gestation, une vraie claque aux dinosaures du culte et du mythe du diplôme. Ce que le Philosophe appelait à son époque la « diplomite ».

 Edzoa Titus avait vu clair par rapport à ce qui pouvait faire avancer ce pays et réveiller les consciences endormies. Il avait vu grand parce qu’il avait une vision des grandes ambitions, mais le politique a pris le pas sur son projet. Aujourd’hui, nous sommes toujours à la position de départ. « Tout est stable, rien ne change, rien ne bouge », comme disait le Philosophe Karl Jasper.

Pire encore, ceux qui défendent la thèse du diplôme et qui sont les plus bardés de parchemins nous montrent de toutes les couleurs. Ce sont eux qui corrompent et se font corrompre à tout bout de champ. Ils détournent les deniers publics à longueur de journées, ils imposent des postes de péages lors des soutenances des mémoires des apprenants quand ils font partie des jurés et ne manquent pas de donner des notes fantaisistes quand ils ont déjà soif ou faim. On dirait dans notre pays que plus on a de diplômes plus on devient barbare et pille les biens de la nation.

Le Nigeria, le Ghana, deux pays de l’Afrique de l’Ouest, ont compris plus tôt le vrai sens de la professionnalisation de l’école, ils forment leur jeunesse pour être utile et opérationnelle une fois sortie du moule de la formation. D’accord, au Cameroun on parle de plus en plus de professionnalisation de l’enseignement, mais dans quelles conditions ? Les formations privées sont chères et parfois approximatives. Celles de l’Etat grâce au ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle sont insuffisantes et ne sont pas bien suivies.

Or, le gouvernement devrait être très regardant dans la chose, en subventionnant celles-ci et en y déployant des enseignants rompus à la tâche. Ceci permettra qu’il y ait non seulement une formation de qualité pour des produits prêts à être utilisés sur le marché de l’emploi, mais aussi que les enseignants qui sont maltraités au niveau du traitement salariale et même des conditions de travail, aient de quoi joindre les deux bout à la fin du mois. Un enseignant fonctionnaire ou employé dans le privé n’a que son salaire de catéchiste, si par ailleurs l’Etat peut lui octroyer quelque chose en plus au niveau de la formation professionnelle, ce dernier sera moins attiré par les soulèvements populaires.

Imaginons que les fonds détournés soient par exemple reversés dans la formation de ce type, à l’encouragement des initiatives privées, à la création des emplois ou même au financement de la recherche et des projets porteurs, les Camerounais se plaindraient moins. En outre, le niveau et le genre de vie dans notre pays seraient toute autre chose.

Il est donc temps que les gouvernants aient une autre vision des choses avant de parler le plus souvent de l’émergence à l’horizon 2035.

Ces génies qui ne se rencontrent qu’ailleurs

Le Malaysien Ainan Cawley a validé un diplôme de chimie d’un niveau équivalent au lycée à l’âge de 7 ans et a commencé ses études à l’université l’année suivante.

L’Américaine Alia Sabur a terminé sa licence universitaire à l’âge de 14 ans et à 18 ans, c’était elle qui enseignait à l’université.

L’Américain Michael Kevin Kaerney a obtenu l’équivalent américain d’une licence universitaire à la university of south Alabama à seulement 10 ans et un second Master à la Vanderbilt université à l’âge de 17 ans. Il est entré dans le livre Guinness des records en tant que plus jeune diplômé du monde.

Le jeune américain William James Sidis devenait à 11 ans le plus jeune étudiant à intégrer l’université de Harvard. Né de parents juifs émigrants d’Ukraine, on considérait qu’il était l’homme le plus intelligent ayant vécu avec un Quotient Intellectuel estimé entre 250 et 300. Il a obtenu un Master en plusieurs langues.

Balamurali Ambati est aussi entré dans le livre Guinness des records pour être le plus jeune docteur du monde à l’âge de 17 ans. Le Dr Bala Ambati indien-Américain de son état est Ophtalmologue de formation.

Jackie Cooper était un acteur, un producteur, un directeur de télévision et un homme d’affaires américain. Il importait et vendait des véhicules de grandes marques, Mercédès, Porsche, Ferrari et autres. En 1931, il est nominé aux oscars du meilleur acteur pour son rôle dans Skippy à l’âge de 9 ans.

Wolfgang à 13 ans avait de bonnes dispositions en mathématiques avancées, et à 21 ans, il a obtenu un doctorat en Physique. Quelques années plus tard, c’était le Prix Nobel de Physique.

D’autres exemples sont à noter, comme Mozart à 5 ans faisait déjà des exploits dans ses compositions musicales, Einstein et bien d’autres esprits éveillés ont fait parler d’eux aussi en bien.

JCJ

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Date de dernière mise à jour : 05/07/2021