Explosion

La scène désolante et désopilante que nous avons vécue s’est déroulée devant l’immeuble siège du Pari Mutuel Urbain du Cameroun à Yaoundé le 29 décembre 2014 aux environs de 15 heures. C’est à la surprise générale que les premières explosions se font entendre dans les environs. Immédiatement une épaisse couche de fumée s’est élevée et des flammes d’une violence indescriptible ont repoussé tous ceux qui avaient l’intention se diriger vers ce véhicule qui était pourtant immobilisé.

Aux dires de certains témoins oculaires, le propriétaire de cette caisse qui travaillerait à l’immeuble de l’EDC à côté du PMUC regardait impuissant comment son véhicule neuf allait en fumée. Sur place, il a pu uniquement récupérer une roue de secours et la batterie de la voiture.

Que s’était-il passé exactement ? C’est là tout le mystère. Certains avouent que le feu s’est déclenché par le bas du véhicule et est monté vers le haut pour faire les dégâts constatés. D’autres plus superstitieux concluaient rapidement qu’il s’agit d’un argent sale qui avait acheté ce véhicule. « C’est la troisième Mercédès qui brûle comme ça à Yaoundé en un laps de temps. », lance un conducteur qui venait de garer à côté du lieu du drame.

« Il y a quelques mois, j’ai vu une première Mercédès se consumer de cette manière, le chauffeur et son compagnon sont allés se placer de l’autre côté de la route pour admirer le spectacle. Vous n’allez pas me dire que c’est un fait banal. », ajoute un spectateur du sinistre. « C’est sûr que type devait de l’argent à quelqu’un, cette personne s’est fâchée et lui a lancé ce feu mortel. », renchérit un passant qui ne croit pas à un drame naturel.

Le fait le plus curieux est que les sapeurs pompiers saisis pourtant à temps sont arrivés sous les sifflets du public environ 45 minutes après, le véhicule était déjà irrécupérable. Ils n’arrivaient même pas à activer les jets d’eau, au point où on aurait pu enregistrer de nombreuses pertes en vies humaines. Pourtant, il y a deux stations de sapeurs aux environs, devant le collège de la Retraite et derrière le bâtiment de radio Cameroun. Et le lendemain, des individus de la casse se sont mis à récupérer la feraille fondu de l'engin méconnaissable.

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