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Résorption du chômage

La main d’œuvre sans qualification en priorité à Yaoundé

Les experts des pays africains et les praticiens Himo (Haute Intensité de Main d’œuvre) sont en concertation à Yaoundé depuis le 24 février 2014. C’est dans le cadre du 25e séminaire régional de cette approche qui consiste à utiliser des personnes sans qualification dans la réalisation des chantiers de construction en vue de promouvoir l’emploi décent en zone rurale et urbaine.

Boulot coronIl n’est plus simplement question de pomper des discours envoutant aux populations mais il faut passer à l’action, en partageant les expériences des différents pays concernés. Suivant les statistiques, l’implication de l’Himo permet à la sous région de réduire le sous emploi et le taux élevé de chômage. Au Cameroun par exemple, le taux de chômage selon l’OIT (organisation Internationale du Travail) était de 66,4% mais en 2010, on note que 90% d’emplois ont été créés dans le secteur informel. Ce qui aurait considérablement réduit le nombre de désœuvrés.

Les participants relèvent que l’Himo est une porte de sortie dans les pays de la sous région en matière de création d’emplois. Au Bénin, le projet des pistes rurales a créé 300 emplois dans 76 communes, au Cameroun le PADY (Projet d’Assainissement de Yaoundé) a créé près de 1800 emplois directs et indirects, d’autres exemples peuvent être cités ainsi.

Il est plus facile de créer des emplois dans les chantiers Himo qui consistent à nettoyer, décaper, poser des pavés, aménager les voiries, procéder au revêtement des trottoirs et chaussées, entre autres. Quand on sait par ailleurs que de nombreux diplômés ou plutôt beaucoup de jeunes qui ont été à l’école se sont déversés dans le secteur informel, il suffit de leur améliorer les conditions et le cadre de travail, il est clair qu’ils sauront s’épanouir à leur niveau.

Ongolassure, source CT

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Date de dernière mise à jour : 05/07/2021