Suicide

La matinée de pâque le 20 avril a été bien mouvementée au quartier Mvog Atangana Mballa à Yaoundé. Alors que rien ne présageait une telle fin pour un enfant de 23 ans, les choses sont allées très vite ce jour. Le petit Ondoa Désiré plus connu sous le nom Yves au quartier, les intimes l’appelaient « Yves de Mbella », s’est donné la mort par pendaison pour une raison banale.

Selon des sources concordantes, la femme de son père Ondoa l’accusait d’avoir distrait 15.000 francs CFA seulement et un ordinateur portable. Pendant pratiquement une semaine, le jeune Yves niait en bloc cette accusation, mais la dame insistait à l’incriminait. Le jeune homme qui disait qu’on l’accusait tout le temps de voler les sous à la maison, soutenait qu’il n’était pas le responsable du forfait a finalement perdu le contrôle.

Dans la matinée de pâque, Yves finit de lustrer le sol de sa chambre, il se dirige vers la route. Il aurait dit à un voisin à côté du club Matango au marché qu’il allait chercher un bâton de manioc et un avocat. Lorsqu’il revient de sa course en route, il fonce discrètement dans sa chambre avec en main à la place du bâton et de l’avocat, plutôt une corde comme pour aller attacher une chèvre.

Quelques minutes plus tard, ce sont des cris et un mouvement de foule qui viennent de la maison familiale des Ondoa. Yves se retrouve accroché sur sa propre corde, raide mort. La langue pendante, les yeux révulsés, un nez mouillé et tout ce que vous pouvez imaginer dans une telle circonstance.

La maman du disparu fait sa vie en France, il s’en va sous la pression de la femme de son père qui l’accusait d’avoir piqué les sous du marché de la fête de pâque. D’autre part, certaines mauvaises langues soutiennent que le jeune Yves qui a créé la sensation dans ce quartier populaire prenait du chanvre indien, et pour eux c’est cet égarement qui l’aurait poussé au suicide.

Les sapeurs pompiers, la police et la gendarmerie se sont rendus sur les lieux du drame pour engager la procédure judiciaire.

Ongolassure