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Championnat d'Afrique de boxe de la zone 3

Amateurisme et improvisation au goût du jour à Yaoundé

Le championnat d’Afrique de boxe de la zone 3 prévu à Yaoundé du 2 au 8 mars 2014, a effectivement démarré le 3 mars au palais polyvalent des sports de warda avec toutes les peines du monde. Toute une batterie d’improvisations rangée par le comité d’organisation de la fédération camerounaise de boxe doublée du ministère des Sports.

Autour de 16 heures à l’entrée du Paposy (palais polyvalent des sports de Yaoundé), personne ne s’intéresse à cette compétition vantée par quelques médias de la place, contrairement au petit engouement manifesté par le public lors de la qualification des volleyeurs en février dernier. A notre grande surprise, nous remarquons trois pugilistes camerounais qui débarquent au petit trot au palais des sports pour prendre part à la compétition. Ce n’est que le début des peines.

Sans drapeauA l’intérieur, alors que la compétition est annoncée depuis des semaines, c’est au jour J qu’un Camerounais et un Chinois s’attèlent à vouloir accrocher des cordes sur les poteaux vides pour fixer les drapeaux des dix pays participants. A l’heure de la cérémonie d’ouverture, aucun drapeau ne flotte dans les airs.

Dans le programme, le ministre des Sports Adoum Garoua Fernand annoncé à grand renfort de publicité est remplacé au pif par son Secrétaire Général Emmanuel Wonyu, qui arrive lui-même au pas de course. La cérémonie d’ouverture est vite bâclée dans une salle qui présente un visage de bois.

« Au nom du ministre des Sports, je déclare ouvert le championnat d’Afrique de boxe 2014 », ce sera tout le discours du SG pour lancer rapidement la compétition. Mais ce sera sans compter avec l’amateurisme, l’improvisation et l’impréparation de la Fecaboxe. Il faudra encore attendre plus d’une heure de temps avant le début du premier combat.

Organisation bancale sur toute la ligne

Delegations boxeLa raison du retard avant le début des combats, une incapacité outrée à mettre les choses au point avant l’échéance. Au moment où il faut commencer les hostilités, c’est à cet instant que la Fecaboxe détache des éléments pour aller acheter des bandes et des casques au marché central pour les boxeurs. Scandale dans les coulisses. Personne ne comprend rien, même au sein du comité d’organisation.

On note par ailleurs que les athlètes camerounais présents au défilé des délégations sont mal habillés, on dirait que leurs équipements ont été triés au marché Mokolo pour une compétition pourtant africaine. Par contre les Marocains, Algériens, Botswanais, Seychellois, Nigérians et Tunisiens sont propres et bien mis dans leur peau.

L’attente sera longue mais heureusement que c’est le SG du Minsep qui a souffert sous le froid de la salle très climatisée du palais des sports. Les peines vont se poursuivre à mesure que le temps passe. Pendant que les officiels s’installent autour du ring, les hôtesses se mettent aussi à poser les nappes sur des tables nues, comme si elles les avaient oubliées depuis la matinée.

Autre déception, le tableau d’affichage est planté, il ne brille point, on ignore pourquoi. Au premier round du premier combat, le casque de l’Egyptien Mamoud se déchire et est vite raccommodé  avec une bande collante. Plus loin, c’est avec douleur qu’on constate l’absence des annonceurs dans la salle. Même les petits drapeaux à agiter dans le public sont insuffisants pour supporters les plénipotentiaires camerounais.

Finalement, pour une première journée, le pays organisateur s’en est tiré avec deux défaites en deux sorties. La suite c’est ce mardi 4 mars dès 16 heures.

JCJ

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Date de dernière mise à jour : 05/07/2021