Dans la rue

Dans la matinée du 6 juin 2014, c’est un vendredi, les rues de la capitale sont bondées de véhicules dans tous les sens. Normal pour un début de weekend qui conduit au dernier test match des Lions Indomptables contre la jeune équipe inconnue de la Moldavie au stade Ahmadou Ahidjo.

Dans les embouteillages de la descente de Coron par Mvog-Mbi, un attroupement s’est vite fait entre le bâtiment de Luc’s Pressing et le restaurant Tcoh et Yamo. Que se passe t-il encore dans ce couloir ? Tout le monde bavarde à la fois et on a du mal à recouper l’information au premier abord.

Plus les minutes s’égrainent, plus on appréhende le sujet. En fait, c’est une jeune fille et un jeune homme qui sont au centre de la grosse polémique de ce matin. La pouliche, vraiment une fille de la rue ou libre, de par son accoutrement, accuse le gars d’avoir défoncé sa porte et ramassé ses effets en son absence. Mais l’homme réfute ces accusations en bloc.

Selon une source trouvée sur place, la fille dit avoir connu le type il y a quelques jours seulement, mais ils n’ont encore rien fait ensemble. « Il ne connait même pas la couleur de mon caleçon ! », soutient-elle bruyamment. Il se trouve que le monsieur est allé chercher la fille chez elle un soir, ne l’ayant pas trouvé, il a rebroussé chemin.

Mais selon ses dires, lorsque la joueuse revient le lendemain, après avoir joué d’autres matches amicaux durant toute la nuit, elle trouve que sa porte est cassée et des effets emportés. Elle va conclure que c’est son nouveau régulier qui est allé forcer la porte et a ramassé ses effets, puisque c’est lui qui l’a appelé quand il était devant sa porte.

Durant la matinée, des Camerounais n’ayant rien à faire ont passé leur temps à polémiquer sur ce cas du quartier tout à fait particulier.

Ongolassure