Supplication

Les clubs de l’Extrême Nord font les yeux doux à Joseph Owona

Après une surprenante décision du Comité de Normalisation le 22 juillet dernier, le collectif des clubs de l’Extrême Nord à écrit au président du Comité de Normalisation de la Fecafoot, pour obtenir le recours gracieux de dix clubs suspendus abusivement pour des manœuvres électoralistes.

Calvin mitna Le Comité de Normalisation en effervescence ces derniers temps à Tsinga pour la reprise des élections à la base et au niveau fédéral, a récemment pris une décision visant à réhabiliter les clubs suspendus dans la région du Littoral sans pour autant lever le même mot d’ordre pour les dirigeants des clubs concernés. Plus grave, la situation des dix clubs suspendus dans l’Extrême Nord n’a même pas été évoquée par le CN. Au point où se sentant marginalisés, les présidents des clubs exclus du championnat de l’Extrême Nord ont adressé un recours gracieux auprès du président Joseph Owona.

Les initiateurs de ce recours ont évoqués plusieurs griefs et constatent que le président du Comité de Normalisation ne maîtrisait pas toute la situation dans les régions. Ils relèvent que le 10 septembre 2013, lors de leur rencontre à Maroua avec le Pr Joseph Owona, il leur avait promis de prêter une oreille attentive sur leurs doléances, mais il n’en a rien été par la suite.

Par ailleurs, les subventions versées à la ligue du Sud et celle du Littoral ne leur avaient pas été accordée. Et les querelles ouvertes dans l’Extrême Nord ont perduré, perturbant fortement le fonctionnement de la ligue. Les dissidents qui ne comprennent pas si le fait de revendiquer l’appui octroyé aux autres ou l’homologation des rencontres et leurs licences devaient les condamner, se trouvent obliger repartir à la charge en procédant par des flatteries à double tranchant.

Joseph Owona, alias Massayo, leur aurait promis de réexaminer leur situation et de les réhabiliter dans les meilleurs délais. Ce qui n’est pas sûr, puisque l’ancien SG/PR s’apparente à un personnage désormais habitué aux voltes faces. Il dit ou promet quelque chose, mais à la fin, celui que d’aucuns considèrent comme ayant perdu la raison, prend toujours une autre tangente. D’où l’appel à la mobilisation du collectif coordonné par le Secrétaire général de l’association Edouard Lingom.

Ce dernier a signifié le 12 août 2014, sous forme de recours gracieux, les intentions et les doléances des présidents abusés par certains sous-fifres du CN qui veulent ménager leur reconduction à la mangeoire. La réponse ferme de Massayo reste très attendue au moment où l’assemblée générale d’adoption des textes revus se tient ce 23 août à Yaoundé.

Ongolassure