Primes aux Lionnes

Les vice-championnes torturées pour recevoir près de 10 millions

La cérémonie de remise des primes aux Lionnes du Cameroun initialement annoncée pour le mardi 28 octobre a finalement eu lieu au Palais des Sports de Warda un jour après. C’est dans la douleur que chaque pouliche a perçu ce 29 octobre 2014 la somme de 9 millions 800.000 de FCFA., alors qu’elles s’attendaient à plus de 10 millions chacune.

Interview enow Après la cérémonie plutôt honteuse, les vice-championnes d’Afrique qui ont reçu près de 10 millions de nos francs doivent aussi avoir une prime spéciale de la Fecafoot dont le montant n’a pas été révélé. D’autre part, la société Boccom qui opère dans le secteur des carburants à la pompe devra remettre une autre cagnotte de 12 millions de nos francs aux filles pour les encourager.

Ces petits efforts semblent soulager les joueuses camerounaises qui ont gagné de haute lutte la 2^e place en Afrique et se sont qualifiées pour la coupe du monde féminine prévue en juin – juillet 2015 au Canada, mais malgré tout il y a des regrets sur toute la ligne. Le problème des primes et de la cohabitation entre la Fecafoot et le Minsep continuent de se poser avec acuité.

Lionnes minsep En quittant le Cameroun pour la CAN namibienne, l’équipe nationale du Cameroun n’était pas exposée à la misère et la disette. Le gouvernement de la République avait mis à la disposition de la Fecafoot la somme de 400 millions de francs CFA, mais comme d’habitude, la fédération est revenue avec cet argent sans payer la moindre prime aux joueuses et encadreurs.

Au retour de la délégation, c’est lorsque l’Etat s’est senti blessé en constatant que les médaillées d’argent n’ont rien perçu jusque-là, que le ministère des Sports a décidé enfin de négocier les primes au rabais. Entre temps, la Fecafoot se contentait toujours de promettre juste une prime spéciale aux filles sans pour autant expliquer où sont passés les 400 millions arrachés au départ.

Akaba michel Ngo ndom Ngono mani Boudjouh cathy Bibi balbine Comme quoi, avec ce qui vient encore de se passer, on peut conclure conclure que les raisons entre la fédé et la tutelle sont loin d’être un fleuve tranquille. Au contraire, ces relations vont davantage de dégrader dans l’avenir. La Fecafoot et son timonier Joseph Owona veulent gérer en toute indépendance les sous de l’Etat, ce qui ne sied pas au décret du chef de l’Etat sur l’organisation et le fonctionnement des équipes nationales du Cameroun. Le texte précise que le gouvernement et la fédération se partagent les charges financières, mais la fédération s’occupe du volet technique et administratif.