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Encore des abus inadmissibles à la veille de la décision du TAS

A quelques heures de la date programmée pour l’élection du prochain président de la Fecafoot, au lieu de préparer sereinement l’échéance qui donne des tournis à celui qui était récemment candidat unique, les démembrements de la fédération s’activent toujours dans le faux et l’exclusion.

Immeuble fecafoot 1 Alors que quelques sirènes et pontes de la fédération camerounaise de football sont sûres de tenir leur élection prévue le 25 février prochain après plusieurs dates loupées, rien n’est précis à ce jour. Les yeux des observateurs sont toujours tournés vers Lausanne en Suisse où le Tribunal Arbitral des Sports doit se prononcer sur la navigation à vue de notre football. Mais malgré le suspense ambiant, les membres de la Fecafoot affalés sur le banc des accusés au TAS poursuivent en silence leurs exactions dans les ligues régionales.

C’est le cas de la ligue de l’Ouest qui vient de procéder à un nième recours auprès du Comité de Normalisation pour l’exclusion de 6 de ses clubs sans doute en guise de règlement de compte. Le représentant desdits clubs le sieur Deffo Simo Pascal Blaise de la formation de Bombardier FC de Bandjoun soutient que la ligue querellée a lancé le championnat régional le 14 février dernier entre Fédéral du Noun et Cask de Bafoussam.

Tombi aroko sidiki 2 Les responsables de cette correspondance constatent amèrement que sur la liste des clubs appelés à prendre part au championnat, la ligue a délibérément exclu six clubs et en a ajouté ceux qui avaient déjà fait valoir leurs droits en division inférieure.

Les clubs exclus sont : Noblesse du Ndé, Volcan du Noun, Union de Kouhan, Bombardier FC, Bana FC et Charité FC, tous les trois de Bandjoun. De l’autre côté, la ligue a introduit par effraction Fédéral du Noun relégué en division inférieure en 2010 et Unité FC de Koutaba reléguée en 2013/2014.

C’est cette nouvelle forme de violation des textes pour des intérêts occultes qui a amené les exclus à s’adresser au président du Comité de Normalisation pour résoudre cette situation. Tant il est vrai qu’ils s’étaient déjà tournés vers le nouveau président de la ligue de l’Ouest pour comprendre ce qui se passe, mais ce dernier n’a pas prêté une oreille attentive à leurs revendications.

Comme d’habitude

Annexe n1 L’an dernier, la ligue du Littoral avait déjà exclu 5 clubs et leurs présidents du championnat, la ligue de l’Extrême Nord avait exclu pratiquement 10 clubs dans l’optique de jouer pour les intérêts du Comité de Tsinga et son candidat SG de la fédération toujours en poste jusqu’au jour prévu pour l’élection.

Il est clair que les agissements des ligues régionales, les tripatouillages enregistrés lors des élections dans les ligues et les manigances du Comité d’ « Anormalisation » sont autant de preuves qui prouvent qu’à l’état actuel des choses, la relance du football camerounais n’est pas la chose la mieux partagée de l’heure avec ceux qui dirigent ce sport roi.

Si au niveau du TAS, le verdict sur le sort des hommes de Tsinga est vivement attendu par les vrais amoureux du football, dans les couloirs des pouvoirs publics, tout porte à croire qu’en haut lieu le cas Tombi à Roko Sidiki n’est plus à l’ordre du jour depuis qu’il a été débarqué de l’avion qui se rendait à Bata avant la CAN guinéenne.

En clair, des sources dignes de foi affirment qu’il n’y aura pas élection à la fédération camerounaise de football le 25 février 2015. On s’attend beaucoup plus à un remplacement du Comité de Normalisation qui a lamentablement échoué par un Comité Provisoire de Gestion (CPG) qui devra corriger la copie erronée du Pr Joseph Owona. Le compte à rebours a commencé.

Jean Charles Jérémie