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48e fête de la Jeunesse 2014

Paul Biya pense aux jeunes formés dans le tas

Après avoir fait un clin d’œil aux motos taximen dans son discours aux jeunes en 2013, le chef de l’Etat camerounais a eu une pensée pour ceux qui se sont formés dans le tas, mais qui peuvent être d’un grand apport dans notre société. Le gouvernement doit leur permettre de compléter leur formation pour accéder à d’autres emplois plus sérieux. Paul Biya n’a pas oublié les autres grandes questions de l’heure, l’emploi, la santé, la morale publique et la croissance économique.

Dans son adresse à la jeunesse le 10 février 2014, le président de la République a encore fait la ronde des grandes questions de l’heure au Cameroun. Il s’est attardé sur les questions de l’emploi, de la croissance, de la formation, de la moralité publique, du logement social, des grands projets structurants et de son vœu prioritaire de l’heure pour tous les Camerounais. Deux points à notre avis essentiels ont retenu notre attention dans ce discours déballé la veille de la fête de la nation.

La formation dans le tas préoccupe le président

Paul biya 1D’abord au niveau de la formation, Paul Biya qui a toujours parlé de la professionnalisation des enseignements dans les grandes écoles, pense plutôt aujourd’hui à tous ceux qui ont reçu des formations dans le tas. Il faut leur permettre de se perfectionner et d’avoir de nouvelles possibilités d’emplois plus importants.

En réalité en pensant à cette catégorie de Camerounais, le chef de l’Etat ouvre une porte qui était hermétiquement fermée par ceux qui estiment que celui qui est formé dans le tas n’est qu’un strapontin appelé quand les hommes formés dans les grandes écoles sont déjà débordés. Or, il se trouve que les gros diplômés de notre pays ont beaucoup déçu. Ils sont le plus souvent incompétents et excellent curieusement dans les détournements des deniers publics. La preuve, leur nombre dans nos prisons et sur les listes du conseil de discipline du Contrôle Supérieur de l’Etat.

Avec une telle préoccupation en haut lieu, il ne sera plus question de s’embarrasser ou d’hésiter entre un homme bardé de diplômes mais inefficace à son poste de travail et un homme formé dans le tas et compétent pour la même tâche. La récréation est terminée. L’heure du réalisme a sonné pour plus d’efficacité dans nos administrations truffées de maîtres chanteurs.

« Nous ne pouvons plus nous satisfaire de fournir de simples manœuvres en laissant les meilleurs emplois à d’autres. Ces professionnels mieux formés pourront rejoindre les rangs des artisans pour lesquels la demande est déjà forte», souligne le président qui pense que les Camerounais ont aussi des capacités pour faire face au marché de l’emploi à l’échelon international. Et grâce à une formation suivie, nous pouvons efficacement affronter la concurrence.

Encore les motos taxis comme souci

Bebes motos 1Ensuite, le président Biya a encore fait allusion aux motos taximen qui devaient être formés pour assurer correctement leur mission quotidienne. Il se réjouit de constater que ses instructions en faveur des « benskineurs » ont été suivies d’exécution. « J’avais souligné la nécessité de l’organisation de cette profession. Je suis heureux de constater que les services de l’Etat, après consultation avec les intéressés, ont mis au point un programme collectif d’encadrement. De la sorte, les motos taxis pourront s’impliquer davantage-et mieux-dans nos projets de développement national. », dira le président qui semple tenir de plus en plus compte de cette couche sociale.

Mais on se demande bien combien de temps va prendre la mise en place des dispositions pour assurer la formation des motos taximen ? Quand on les rencontre dans les rues, ils ont encore des comportements barbares, ils ne respectent rien du code de la route, ils sont les principaux auteurs des accidents mortels et n’arborent pas les casques et les gilets comme le prescrit une circulaire du Premier Ministre.

L’avenir du Cameroun menacé par la baisse de la morale publique

Ecole buisonnierePaul Biya au-delà des deux points essentiels évoqués plus haut, fait à nouveau allusion au respect de la morale publique qui échappe à la plupart de nos compatriotes appelés à servir dans nos administrations. Ceux-là font malheureusement mal leur travail parce qu’ils n’ont pas le souci de l’intérêt collectif et supérieur de la nation. La baisse de la morale publique n’épargne pas non plus la jeunesse qui est le fer de la lance de la nation et l’avenir de notre pays.

Le président interpelle les parents, les enseignants, les autorités spirituelles dans la quête de cette moralité perdue. Car le grand objectif poursuivi c’est un Cameroun exemplaire. Un pays où coulent le lait et le miel, où la rectitude morale est palpable. Plutôt que d’avoir des enseignants pervers, des parents qui excellent dans l’inceste et des forfaits divers, des autorités spirituelles pédophiles, le discours du chef de l’Etat ces derniers temps qui porte sur les mêmes faits têtus, indique la conduite à suivre.

En se donnant les moyens qu’il faut, les formations utiles, une rectitude morale, des opportunités d’emplois (plus de 250.000 postes à pourvoir en 2014, un cadre de vie plaisant, le Cameroun de Paul Biya entend élever dignement ses enfants, les envoyer à l’école, les loger décemment et leur donner une santé de fer. C’est pour cette raison que le premier Camerounais pense que les choses bougent dans son pays et que le mouvement lancé est irréversible.

Mpele masseSauf qu’en matière de logements sociaux, les choses ne se passent pas comme cela se doit, ce sont ceux qui sont à l’abri du besoin qui bénéficient encore des facilités de logement, parfois même quand ils ne remplissent pas ou plus les conditions d’accéder aux logements, ils font de la sous-location et la transmission des clefs de la maison se fait de père en fils et entre amis.

On retrouve des Directeurs, des PDG, des hauts gradés, des SG de structures, des commissaires et autres dans ces logements dits sociaux. Pourtant autour de nous il y a des familles qui ne peuvent pas se soigner ou avoir de quoi se vêtir et se nourrir, mais qui ont juste besoin d’un logement pour oublier leur misère.

JCJ

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Date de dernière mise à jour : 05/07/2021